Monsieur Dumont, vous avez parlé – comme d'autres de vos collègues – d'agriculture et de Nouvelle-Zélande. Tout d'abord, permettez-moi de vous rappeler que les agriculteurs français restent les premiers bénéficiaires de la PAC, avec 7,3 milliards – ce n'est pas rien.
S'agissant de la Nouvelle-Zélande, plusieurs points méritent d'être clarifiés : je rappellerai qu'elle a ratifié les principales conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail, et qu'elle fait partie des États qui soutiennent nos efforts sur la scène internationale pour renforcer les normes sociales internationales à l'OIT, à l'OMC, à l'OCDE, ou encore à l'ONU. L'accord conclu engage les parties à ratifier et à mettre en œuvre les conventions fondamentales de l'OIT.
Vous dites aussi que la Nouvelle-Zélande a des normes de production moins ambitieuses que les normes européennes.