Cet échange est très intéressant et nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de ces pratiques, bien que je sois interpellé par la gentillesse avec laquelle vous exprimez l'effort qu'aurait fait votre concurrent sur notre marché pour permettre à ces conteneurs d'être à un prix très bas. Nous avons un peu avancé, car vous nous avez expliqué l'impact de l'acheminement sur la formation des prix. Nous avons également entendu que La Réunion s'était plus ouverte que les Antilles. Que faudrait-il faire alors pour ouvrir le marché aux Antilles ?
Pratiquez-vous les mêmes prix dans les îles proches de la Guadeloupe et de la Martinique ? Je pense en effet que vous vous y rendez également. Facturez-vous les mêmes services aux mêmes prix que sur ces îles ? Collaborez-vous avec ces pays proches de chez nous ?
Je précise qu'il s'agit pour nous de bien comprendre le fonctionnement. Nous sommes interpellés par les prix pratiqués chez nous, par la cherté de la vie. Nos questionnements n'ont pour autre but que de comprendre le fonctionnement de ces pratiques, si des efforts pouvaient être faits ici ou là pour permettre à nos territoires de subir un peu moins la pression des prix. C'est bien l'objectif de notre commission d'enquête. C'est la raison pour laquelle le rapporteur essaie de creuser avec vous la situation qui est la nôtre. Selon moi, votre modèle économique doit se tourner vers les îles avant de revenir vers l'Hexagone avec des conteneurs complètement vides. Je voudrais bien comprendre. Je vous remercie de nous permettre d'appréhender ces principes et de comprendre la manière avec laquelle la baisse de 750 euros vous a empêchés de vous retrouver sur notre voie maritime. Vous avez en effet évoqué cette ligne maritime. Pour quelles raisons ne l'empruntiez-vous pas auparavant ?