Vous affirmez, et je l'entends, que le prix du fret dans le prix global est minime. Le terme « minime » implique bien une valeur, mais vous conviendrez qu'il a sa forme, c'est un halo. Une analyse économique permettrait-elle d'en démontrer le pourcentage du prix final (2 %, 3 % ou 5 %) ? J'ai bien compris que dans votre esprit, ce ne sont pas 10 %, mais détenez-vous des éléments chiffrés qui viendraient définir une sorte d'encadrement du poids de ce prix ?
Si l'on estime que 90 % du fret viennent de l'Hexagone, ce qui ne dépend pas forcément de vous, et je vous pose somme toute la question, pensez-vous que d'autres provenances que l'Hexagone pourraient être rentables en matière de desserte par vos compagnies dans le cadre du grand circuit que vous nous avez décrit ?
Une sorte de service public du fret ne serait-elle pas à mettre en place pour pouvoir garantir une continuité de livraison entre l'Hexagone et les différents territoires ultramarins ? Ce principe a-t-il un sens ? Le sens est à deux niveaux ; la stabilité de volume et la stabilité de liaison permettraient de l'entreprendre. Un réel impact sur le prix ressortirait-il ?
Aussi, si vous disposez de ces éléments, pouvez-vous indiquer le poids du fret dans le prix final ?