Je confirme en premier lieu qu'il n'existe pas d'entente pour ce qui peut concerner MSC avec d'autres armateurs sur la pénétration de certains marchés. Je vais répéter ce que j'ai déclaré précédemment : ce marché des Antilles bénéficie aujourd'hui d'un prix très bas eu égard aux moyens mis en œuvre par nos concurrents. Si nous devions entrer sur ce marché, nous devrions d'abord proposer des prix encore plus bas qui ne nous permettraient absolument pas de rentrer dans nos fonds. Le problème de ces destinations porte sur l'insuffisance d'activité pour entrer dans ce marché. Si vous me permettez l'évocation d'un parallèle, c'est un peu l'image des TGV. Tout le monde connaît l'intérêt des TGV, mais on ne peut malheureusement pas en mettre partout, et c'est un peu la difficulté. Aujourd'hui, notre concurrent vous offre un TGV sur les Antilles. Vous avez un service fantastique complètement taillé pour ces îles, en qualité de service à bas prix. Chercher à se présenter en concurrence sur ce marché est impossible, à moins que nous décidions conjointement d'augmenter les prix, mais je ne crois pas que ce soit l'objectif de cette commission.
Je reviens aux termes exprimés par mon camarade Claus Ellemann-Jensen ; des solutions peuvent exister en transbordement. Ne perdons pas de vue qu'un transbordement implique un déchargement de navire pour recharger sur un autre navire. Des coûts supplémentaires sont ainsi générés pour l'armateur. Nous revenons donc sur l'augmentation des coûts face à un prix de vente, le fret, trop bas. C'est là une clé importante de ce dossier.