Il ne faut pas oublier que ce sont les entreprises du territoire qui financent les établissements publics fonciers. Il convient donc de trouver un équilibre.
Par ailleurs, le zonage réglementaire revient aux collectivités locales, au sens des règlements de l'urbanisme.
Nous parlons du logement social, vous en êtes des acteurs importants, mais nous parlons aussi d'attractivité du territoire et du maintien des compétences. Le tissu urbain n'est-il pas un facteur à regarder dans cette attractivité ? L'une des questions posées consiste à savoir pourquoi les jeunes diplômés ultramarins quittent leur territoire, notamment en Martinique. Le tissu urbain ne joue-t-il pas un rôle en la matière ? Une question se pose-t-elle sur le logement intermédiaire, et pas uniquement le logement social ?
De l'autre côté du spectre, vous avez abordé les sujets de résolution des bidonvilles et des logements indignes et informels. J'aimerais connaître votre ressenti sur ce sujet, qui pèse sur la pauvreté.
Existe-t-il une difficulté locative liée à la solvabilité des personnes qui peuvent être logées ? Pèse-t-elle sur les perspectives de programmes et sur l'accès aux crédits. Nous avons mentionné les difficultés liées aux APL, mais il faut aussi parler du crédit bancaire normal.