Le succès de l'opération Sagittaire a montré, une fois encore, combien le réseau que forment la diplomatie française et ses partenaires, y compris en Afrique, est précieux pour faire face aux situations de crise.
Vous avez évoqué la situation d'Érythréens titulaires du droit d'asile en France. Ont-ils obtenu leur titre de séjour en France depuis l'Érythrée ? Des Soudanais titulaires du droit d'asile ont-ils été évacués ?
La France s'est-elle impliquée dans une négociation de cessation temporaire des combats afin de limiter le risque d'attaque pendant l'évacuation de ses ressortissants ?
Monsieur Bigot, en tant que député de Calais, je ne suis pas d'accord avec vous sur l'absence totale d'intérêts directs de la France au Soudan. En effet, la majorité des personnes qui errent et meurent dans le Calaisis sont des Soudanais. En tant que maire, il m'est arrivé de me rendre sur des scènes de meurtres entre des Soudanais et d'autres ressortissants. Nous avons donc un intérêt direct à la stabilité de cette région.
Enfin, quelles évolutions de la situation envisagez-vous à court et à moyen terme ?