Notre travail est d'approcher la communauté française le plus précisément possible dans les pays où sont susceptibles de se déclencher des crises. Cependant, nous constatons chaque fois – et cela a notamment été le cas en Ukraine – des difficultés à prendre en compte de nombreux ayants-droit. En effet, l'enregistrement ne leur est pas ouvert. Nous ne sommes pas toujours informés des liens de famille entretenus par nos compatriotes avec d'autres ressortissants. Il s'agissait, en l'occurrence, de conjoints soudanais de Français et de Soudanais ou de ressortissants d'Érythrée ou d'autres pays voisins de passage au Soudan disposant d'un titre de séjour en France, parfois en vertu du droit d'asile.