J'ai de bonnes nouvelles sur cette question. Nous avons assisté à un rebond du niveau de commerce entre nos deux pays depuis le Brexit et le Covid. Il importe de reconnaître à cet égard que le Covid a été aussi impactant que le Brexit.
Nous avons atteint 95 milliards de livres sterling d'échanges entre nos deux pays en 2022, soit un niveau similaire à 2019, c'est-à-dire avant le Brexit, le Covid et la guerre en Ukraine. Les exportations britanniques vers la France ont totalisé 43 milliards de livres sterling en 2022. Les investissements sont à la base de notre réussite économique. Or la France demeure le cinquième investisseur étranger au Royaume-Uni et se classe au cinquième rang pour les investissements britanniques à l'étranger. Au dernier sommet franco-britannique, des décisions ont été prises pour créer un groupe de travail visant à améliorer la mobilité des voyageurs, des biens et des services entre nos deux pays.
Par ailleurs, une nouvelle initiative, UK-France Business Forum, a été développée par nos deux chambres de commerce. Deux rencontres ont déjà été organisées. Ce groupe est très important pour faire émerger des idées au niveau gouvernemental en ce qui concerne les processus pour les échanges de biens.
Après le Brexit, un problème n'a pas été résolu au sujet des très petites entreprises. Un grand défi porte sur les nouvelles formalités qu'elles doivent remplir. Mon équipe à l'ambassade britannique, avec la coopération d'autres équipes à Londres et de l'ambassade française à Londres, essaye en permanence d'informer et de soutenir les petites entreprises, afin d'améliorer leur situation.