Je vous remercie pour ces propos. Hier, l'Assemblée nationale, en séance publique, a rendu hommage à M. Arman Soldin. Âgé de 32 ans, celui-ci est mort en exerçant son métier et en prenant tous les risques qui y sont associés. Au nom de vous tous, je voudrais présenter nos condoléances émues à sa famille et rappeler ce que, dans l'exercice de nos responsabilités, nous devons aux journalistes. Ceux-ci, notamment les preneurs de vue, nous permettent de travailler, de réfléchir et de comprendre les situations. Au-delà de l'émotion, nous devons aussi et d'abord avoir ce devoir de reconnaissance vis-à-vis d'une profession risquée, qui mobilise des hommes et des femmes extraordinairement courageux et qui payent trop souvent de leur vie ce courage.