Pour justifier le bilan famélique de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, vous évoquez la guerre en Ukraine. Elle aurait pourtant pu être une occasion historique d'agir de concert pour protéger les peuples européens des conséquences sociales et économiques du conflit. Négocier, à court terme, un prix de gros pour l'achat de gaz ou de pétrole ? Vous ne l'avez pas fait. Bloquer les prix en instaurant un bras de fer avec les géants de l'énergie et en s'appuyant sur la force d'un marché de 450 millions de citoyens ? Certainement pas ! Vous avez préféré garantir aux géants de l'énergie un pactole sur le dos des citoyens européens. Résultat, les prix à la pompe s'envolent en même temps que les dividendes de TotalEnergies.
Vous dites que l'Union européenne s'est organisée pour sortir de la dépendance au gaz russe. Seulement, vous l'avez troquée contre une dépendance au gaz de schiste américain, au gaz qatari et à l'uranium kazakhstanais ou nigérian