Mais ne nous trompons pas : ce que les dirigeants entendent par « État de droit » n'a évidemment rien à voir avec l'État et encore moins avec le droit ! C'est simplement le cahier des charges à respecter, qui est progressiste, centralisateur, et en définitive à l'opposé de la conception que nous nous faisons d'une démocratie vivante. Peut-être est-ce en réalité une pointe de jalousie qui s'exprime ainsi contre les dirigeants hongrois, mais aussi polonais.