Enfin – c'est le quatrième et dernier volet de notre présidence –, c'est aussi avec nos partenaires à l'extérieur de l'Europe qu'il nous faut bâtir les conditions de notre indépendance et de notre prospérité. Une part très importante de notre avenir se joue dans notre capacité à renforcer nos partenariats avec les grandes régions du monde. Je pense en premier lieu à l'Afrique, que nous avons placée au cœur de notre présidence en organisant le sommet Union européenne-Union africaine des 17 et 18 février derniers. Nous y avons lancé un projet de refondation du partenariat entre l'Europe et l'Afrique centré autour des questions économiques, de la formation et de la jeunesse.
Je pense ensuite à l'Indo-Pacifique, région vitale pour nos exportations et nos approvisionnements, où s'exerce la domination croissante de la Chine. C'est une nécessité absolue de nous y impliquer en tant que puissance et nation du Pacifique, grâce à la présence et à la force de nos territoires ultramarins. C'est pourquoi nous avons organisé à Paris, le 22 février dernier, le tout premier forum ministériel Union européenne-Indo-Pacifique, qui a permis d'avancer grâce à des projets concrets dans trois domaines : sécurité et défense, connectivité et numérique.
Je pense enfin au partenariat transatlantique. À cet égard, nous ne pouvons que nous féliciter que la présidence française ait été l'occasion de définir enfin une relation dépassionnée et ambitieuse entre l'Union européenne et l'OTAN. Vous vous prononcerez bientôt sur la ratification de l'accord autorisant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance atlantique. C'est une très bonne nouvelle pour la sécurité de l'Europe !