La vérité, c'est que la France défendait depuis longtemps ces mesures au plan européen mais, je le reconnais, sans être toujours entendue. Les temps ont changé, et le résultat est là : l'Europe est désormais beaucoup mieux armée pour protéger efficacement nos intérêts, nos entreprises et nos emplois.
L'Europe souveraine, c'est aussi une Europe qui protège ses citoyens. Telle est l'obsession du Président de la République depuis 2017 et la réforme du travail détaché. La présidence française a ainsi permis de nouveaux progrès vers une convergence sociale toujours plus grande. Chaque travailleur européen disposera, grâce à la directive créant un cadre commun en matière de salaire minimum, d'un revenu minimal adéquat. C'est une véritable conquête sociale à l'échelle européenne, qui témoigne de la construction concrète d'un socle européen des droits sociaux.
Je suis également fière – en tant que femme mais pas seulement –, qu'après dix ans de blocage, notre pays ait fait adopter une directive fixant un objectif très clair aux entreprises : les conseils d'administration des grandes entreprises devront compter au moins 40 % de femmes d'ici à 2026. C'est une évidence pour la France, mais c'est loin d'être le cas partout en Europe. C'est une avancée considérable pour l'égalité entre les femmes et les hommes, dont le Président a fait une priorité de son second mandat, comme il en avait fait une priorité de son premier.