Par ailleurs, nous avons fait deux pas de géant dans le domaine de la régulation du numérique. Je veux parler de l'adoption de deux textes clés : la législation sur les services numériques (DSA) et celle sur les marchés numériques (DMA). Là encore, il s'agit, non seulement, d'empêcher les comportements monopolistiques des grandes plateformes et les abus de position dominante, mais aussi de les contraindre à la responsabilité et à la transparence quant à la suppression des contenus illicites sur les réseaux sociaux. Notre objectif est que, comme pour le climat, ces textes européens deviennent des références mondiales. Car, c'est ma conviction, l'Europe, en se donnant des règles pour elle-même, contribue de fait à l'élaboration d'un véritable ordre public international du numérique.
Affirmer notre souveraineté, nous l'avons fait également en renforçant l'espace Schengen et en débloquant les discussions sur le pacte sur la migration et l'asile. Nous avons renforcé l'espace Schengen, d'abord en réaffirmant le pilotage politique de cette coopération par la création d'un Conseil des ministres de Schengen, puis en revoyant les règles qui régissent la gestion des frontières internes et externes de l'Union.
Je le dis clairement, il n'y a pas de réponse nationale suffisante au défi migratoire. La réponse est forcément aussi européenne ,