Nous avons déjà débattu de ce porte-avions de nouvelle génération en commission, lors des auditions et lors de l'examen du texte, mais nous souhaitions y revenir en séance car il s'agit d'une question cruciale, qu'il s'agisse de notre défense nationale ou de nos choix budgétaires puisque sa construction nécessite des moyens considérables. Nous vivons dans un monde en constante évolution et la guerre n'est plus qu'une question de puissance brute. Ce nouveau porte-avions ne serait-il pas vulnérable compte tenu des nouvelles formes de conflits et du réchauffement climatique ? Ne vaudrait-il pas mieux nous tourner vers d'autres solutions ? Des patrouilleurs océaniques, des porte-hélicoptères amphibies nous sembleraient plus adaptés aux enjeux de demain.
Se pose en particulier la question de la permanence à la mer. Comme l'ont souligné nos collègues socialistes, un seul porte-avions ne suffit pas à assurer une présence constante, du fait des nécessaires réparations et des phases de maintenance.