Nous avons débattu de ce sujet en commission. Nulle tentation de notre part : le principe est de rechercher une solution souveraine. Je vous invite toutefois à aller plus loin : combien de temps doit-on attendre avant de disposer des capacités nécessaires pour les régiments concernés ? Je n'ai pas la réponse au moment où je vous parle. Si l'industriel français chargé de ce programme nous dit qu'il faut patienter quinze ans, que faire entre-temps ? L'honnêteté et la transparence obligent à ne pas balayer cette hypothèse d'un revers de main. J'ai eu l'occasion de saisir les implications de cette question sur le terrain, notamment lors de la visite d'un fameux régiment à Belfort. La solution rédactionnelle trouvée par le rapporteur me semble convenir et j'espère vous avoir rassuré.