Je n'ai pas dit que vous le critiquiez, je parle en théorie ! Il est vrai qu'au nom du Gouvernement, j'ai fait le choix – validé par le Président de la République et, pour être transparent avec vous, en complicité totale avec le chef d'état-major des armées (Cema) et le délégué général pour l'armement (DGA), de ne plus parler de commandes dans le rapport annexé que vous voterez ou non, mais de parc. Au fond, je ne redirai jamais assez que si l'on revient à l'épure, une loi de programmation militaire a pour objet de donner le format des armées. Les commandes sont une chose, mais ce qui compte c'est ce qui est livré – nous y reviendrons ultérieurement, sur le plan budgétaire, lorsqu'il sera question d'autorisations d'engagement, de crédits de paiement ou de reste à payer. On ne peut pas se désintéresser de ces sujets si l'on se penche sur un projet de loi de programmation.
J'en viens à mon deuxième point. La cible à terminaison est effectivement fixée à 169, pour un hélicoptère qui n'est pas encore en production. Il est important de le préciser pour ceux qui nous regardent en se demandant peut-être pourquoi nous jouons avec cela !