C'est le problème des névroses : elles reviennent régulièrement, par bouffées. En précisant, dans votre amendement, que vous voulez lutter contre le racisme et l'homophobie dans les armées, vous sous-entendez qu'ils y sont présents plus qu'ailleurs. Vous stigmatisez donc de fait les militaires. Il faut évidemment lutter contre le racisme et l'homophobie – d'ailleurs il existe des textes qui permettent de les combattre. L'armée mène un travail dans ce sens et je crois d'ailleurs que le ministre est assez exigeant en la matière.
Le problème, c'est que vous revenez en permanence sur cette question – on a le sentiment que c'est de l'ordre de la pulsion.