En effet, le débat a – pour une bonne partie – déjà eu lieu. Toutefois, j'aimerais revenir sur une idée qui figure dans cet amendement et à laquelle nous tenons beaucoup. Nous croyons très profondément que le combat pour l'égalité et contre les discriminations n'est pas uniquement une mesure de justice – ce qui suffirait à justifier, en soi, que nous nous mobilisions en sa faveur –, c'est aussi un facteur de supériorité opérationnelle.
En effet, en garantissant l'accès du plus grand nombre aux armées, on offre un vivier de recrutement bien plus important. En outre, on contribue ainsi à assurer une cohésion plus forte, ce qui, tout le monde le comprendra, constitue un facteur de supériorité opérationnelle. Dès lors, il paraît nécessaire de mener cette lutte avec volontarisme.
Par ailleurs, et comme le rapporteur l'a noté, je conviens que les armées sont à l'image de la société. En présentant ces amendements, nous ne voulons aucunement les stigmatiser. Le président Gassilloud a pu en douter mais, dès lors que nous le réaffirmons, je pense que ce ne sera plus le cas. Il n'en reste pas moins qu'il me semble utile de marteler l'argument de la supériorité opérationnelle lorsqu'on évoque la question des discriminations.
Je précise qu'après le vote de ces deux amendements identiques, nous retirerons les amendements suivants qui portent sur le même thème.