Il vise à poursuivre les facilitations d'indemnisation des victimes de l'amiante et des essais nucléaires et à obtenir une meilleure reconnaissance de leur préjudice par l'État. C'est important pour ces victimes qui ont été au service de notre nation. Certes, elles n'ont pas été sous le feu mais elles ont vécu le pire feu.
Les essais nucléaires réalisés par la France en Polynésie française et au Sahara entre 1960 et 1996 ont fait 150 000 victimes directes. Notre amendement vise aussi à considérer comme victimes de ces préjudices celles qui le sont par ricochet. Autrement dit les descendants des victimes directes. Certains d'entre eux subissent encore les conséquences des essais nucléaires dans leur organisme, par conséquent ils ont également besoin d'un accompagnement. Le sens de cet amendement est d'accorder plus de reconnaissance à toutes ces victimes.
D'autre part, la Commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires, qui met à jour les listes des maladies – par exemple des cancers – ne s'est plus réunie depuis 2019 alors que la loi Morin stipule qu'elle doit siéger deux fois par an, avec deux députés et deux sénateurs. Je souhaite, monsieur le ministre, que vous interpelliez M. le ministre de la santé et de la prévention afin de réactiver cette commission pour les vétérans de la défense.