Afin de soutenir les anciens combattants, il vise à souligner le besoin d'accompagnement dont font part de nombreux militaires de retour dans la vie civile. Le risque de désocialisation et d'exclusion sociale auquel ils sont exposés doit être pris en considération. Il convient donc de compléter le dispositif Athos, que nous avons déjà évoqué. Ces maisons n'ont en effet qu'une action limitée, dans la mesure où elles ne prennent en charge que des militaires ou des anciens militaires souffrant d'une pathologie résultant expressément d'un stress post-traumatique. Or il est également important de soutenir la réinsertion et l'accompagnement des militaires victimes de troubles post-traumatiques plusieurs années après avoir réintégré la vie civile.
L'engagement militaire est un don de soi pour la nation. Il faut donc aider tous les blessés, même ceux dont les pathologies ne résultent pas expressément de leurs faits d'armes.