Grâce à ce projet de LPM, six nouvelles maisons Athos seront créées, ce qui portera leur nombre à dix. Deux des nouvelles maisons seront implantées outre-mer – vous connaissez tous l'attachement du ministre à ces territoires et il s'agit de ne pas oublier les militaires ultramarins.
Comme l'a indiqué le rapporteur, les maisons Athos sont ouvertes à tous les blessés, même à ceux qui déclencheraient un SSPT très longtemps après le choc. C'est le blessé qui décide d'y aller et choisit son parcours, après avoir parfois passé une longue période dans un hôpital militaire. Je signale d'ailleurs qu'un petit pôle de soins vient d'ouvrir à l'Institution nationale des Invalides (INI), afin de prendre en charge certains militaires avant leur séjour dans une maison Athos.
Il existe donc tout un parcours, étudié avec différents organismes tels que la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (Cabat) et la cellule d'aide aux blessés et d'assistance aux familles de la marine (Cabam). Jamais nous ne laisserons un blessé seul. Si un blessé souhaite aller dans une maison Athos, il y aura sa place.
D'ici à la fin de l'été, nous allons ouvrir le Centre national des sports de la défense (CNSD) auquel les familles auront accès. C'est au sein de ce centre que sera ensuite créé le Village des blessés où des installations adaptées seront proposées aux blessés militaires et à leur famille. Dans le projet de LPM, nous prévoyons aussi la création d'une maison des familles dans chaque hôpital militaire, afin d'accueillir la famille pendant la période d'hospitalisation.
Je profite de l'occasion pour remercier ceux qui nous aident à construire ces maisons Athos : l'Union des blessés de la face et de la tête (UBFT) pour celle de Toulon et de généreux donateurs pour celle d'Aix-les-Bains en Savoie. Je demande donc le retrait de ces amendements qui sont satisfaits.