Nous voulons nous assurer que les blessures psychiques soient bien prises en considération et que chaque militaire atteint d'une telle blessure aura vraiment une place dans l'une de ces maisons Athos qui visent à la réhabilitation psycho-sociale des patients.
Votre rapport précise que des maisons Athos supplémentaires seront créées. C'est une bonne chose. Nous l'avions demandé lors des débats sur le projet de loi de finances, mais vous aviez rejeté nos amendements. Alors, puisque nous ne disposons toujours pas d'un réel plan de déploiement des établissements du SSA, tant en ce qui concerne les hôpitaux d'instruction des armées (HIA) que les maisons Athos, nous voulons au moins nous assurer que ces dernières seront en nombre suffisant pour prendre en charge tous les blessés psychiques.
Les nouveaux modes de conflit, leur intensification et la levée croissante des tabous sur les blessures psychiques ont pour effet d'augmenter le nombre de blessés qui se reconnaissent comme en étant atteints et qui auraient donc besoin de recourir au dispositif Athos. Nous proposons donc de sanctuariser, dans ce rapport, la volonté de construire autant de maisons Athos que nécessaire pour assurer une place à tous ceux qui en auraient besoin.