Je salue une fois de plus l'investissement du député Blanchet, particulièrement moteur sur cette question. Comme je le disais tout à l'heure au sujet d'autres mesures relatives à la réserve, le rapport annexé n'a aucune valeur contraignante, partant, on peut considérer votre amendement comme un amendement d'appel.
La LPM est au début de son parcours : il y aura une navette avec le Sénat avant promulgation du texte ; cet automne, nous discuterons également du projet de loi de finances pour l'année prochaine : autant d'occasions de revenir sur ce sujet. Je souhaite que le groupe de travail sur l'avenir de la réserve militaire poursuive ses travaux, mais aussi que d'autres ministères puissent y participer, car nous voyons bien, à travers tous ces amendements, que nous touchons aux limites de ce que le ministère des armées peut faire seul. Je ne dis évidemment pas cela pour me dédouaner – par définition, je représente ici l'ensemble du Gouvernement –, mais de nombreux sujets sur lesquels il faut avancer concernent également le ministère de l'enseignement supérieur, le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, le ministère du travail, du plein emploi et de l'insertion, ou encore le ministère de la transformation et de la fonction publiques.
Je vous demande donc de retirer votre amendement, qui n'a pas sa place dans un rapport annexé qui ne changera rien ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable. L'important est de poursuivre les travaux du groupe de travail en renforçant sa dimension interministérielle : nous pourrons traduire ses conclusions dans le prochain projet de loi de finances.