Cette étudiante, qui étudie pour devenir enseignante, s'engage dans la réserve. À la fin de ses études, elle est affectée à 500 kilomètres de là. Malgré sa volonté de poursuivre son engagement, elle a fini par abandonner, car les conditions n'étaient plus tenables. Comme il s'agissait de son premier poste, elle n'avait pas encore de points pour obtenir sa mutation et se rapprocher de Pont-l'Évêque, où elle était réserviste.
Pour éviter de perdre ainsi des réservistes, l'amendement vise à prévoir que des points de mutation supplémentaires sont attribués aux fonctionnaires de la fonction publique engagés dans la réserve, afin de valoriser leur engagement et de les fidéliser. Il s'agit également de leur témoigner notre reconnaissance – c'est le maître mot : ils doivent disposer de points de mutation supplémentaires au titre de leur engagement pour pouvoir, s'ils le souhaitent, au cours de leur carrière, revenir là où ils s'étaient engagés.
En commission, certains craignaient un effet d'aubaine : le seul que je vois, c'est celui de garder des réservistes, et c'est la raison pour laquelle je défends cet amendement.