Ce sujet est essentiel, humainement d'abord, sur le plan des valeurs, mais aussi pour préserver le crédit de l'armée française. C'est plutôt Florence Parly, ma prédécesseure, qui a suivi ce dossier, puisque la question a connu une acuité particulière à propos de l'Afghanistan. Notre honneur a été de consacrer d'importants moyens, lors de l'évacuation de Kaboul, pour intégrer les personnes concernées et leurs familles, grâce aussi au tissu associatif mobilisé aux côtés des armées. Je n'en dirai pas davantage pour ne pas nous comparer avec d'autres pays, mais je crois que l'affaire est entendue.
Il s'agit d'un aspect essentiel de notre identité. Le sujet est toujours délicat ; je ne peux pas dire tout ce qui est mis en œuvre, pour ne pas mettre en danger les personnes concernées.
Je comprends le sens de vos amendements, toutefois l'avis du Gouvernement est défavorable, car ils sont satisfaits.