Je salue Mme la secrétaire d'État, qui nous a rejoints, et je profite de sa présence pour espérer une réponse. Ma collègue l'a signalé et c'est écrit noir sur blanc dans le rapport annexé : « cette ambition [la montée en puissance des réserves] s'inscrit par ailleurs en cohérence avec la montée en puissance du service national universel (SNU) ». Comment pouvez-vous affirmer que le SNU, et sa montée en puissance, à défaut de sa généralisation, ne figurent pas dans le projet de loi de programmation militaire ? N'est-ce pas une épée de Damoclès sur votre programmation financière ? Il va bien falloir dépenser de l'argent pour ce SNU ! Qui va le dépenser ? Pouvez-vous affirmer qu'aucun euro ne sera affecté à sa montée en puissance, voire à sa généralisation ? Tout cela finit par devenir orwellien.