L'amendement vise à renforcer nos capacités industrielles et les moyens logistiques de nos armées en privilégiant l'acquisition de matériel français, qu'il s'agisse d'informatique ou de munitions.
Par ailleurs, je ne suis pas intervenu lors de la discussion sur de possibles ingérences étrangères, mais je précise que le cas s'est présenté à Toulouse, lorsque l'entreprise Latécoère, détenue par le fonds d'investissement américain Searchlight Capital, a été vidée de sa substance pour finir délocalisée au Mexique et en Tchéquie. Cette entreprise fabriquait des pièces pour le compte du Cnes – Centre national d'études spatiales – et d'Airbus, qui mènent des activités duales, à la fois civiles et militaires. Ce cas concret montre les dangers de la dépendance à l'égard de capitaux ou de matériels étrangers en matière de défense.