Je vous remercie d'avoir pris le temps de faire d'une réponse complète. Vous avez répondu sur la maintenance actuelle et passée, mais celle de la maintenance future des catapultes et brins d'arrêt se pose puisque la technologie va changer, si le choix d'un brin d'arrêt et d'une catapulte magnétiques est maintenu.
En outre, selon les informations que nous avons pu glaner bien que le sujet ne soit pas simple à documenter, par défaut de transparence, il semblerait qu'il faille environ 2 milliards pour développer un tel savoir-faire. Mais peut-être est-ce inexact ? Vous êtes sans doute mieux informé que nous. Certes, c'est une somme – personne ne dit le contraire – mais on peut la considérer comme un investissement : il ne s'agit pas de décréter la fin de la guerre, mais plutôt d'assumer une fonction planificatrice de l'État. Après tout, quand on est gaulliste, on n'a pas de problème avec cette idée !
Dans ce cas, on pourrait envisager l'idée d'un deuxième porte-avions – un bâtiment-frère. Cela ne signifie pas qu'il faut prendre une décision aujourd'hui mais, si vous êtes prêts à développer une filière, ou une capacité, pour 2 milliards, cela peut avoir du sens. Bien sûr, l'amendement était d'appel ; cependant, la question reste ouverte et mérite non seulement d'être posée, mais exposée et retravaillée.