Ils y viendront peut-être mais, pour l'heure, ce n'est pas leur position.
Quoi qu'il en soit, le sujet mérite d'être abordé. Il faut plus de clarté et de visibilité autour des stocks des entreprises que vous appelez de vos vœux. Or, étant donné que les entreprises en question obéissent à une logique commerciale de rentabilité, il semble difficile de leur imposer une obligation, d'autant plus que la seule certitude que vous pouvez leur donner est que leur trésorerie sera mise à contribution. Dans ces conditions, il leur sera compliqué de définir les mesures adéquates.
Monsieur le rapporteur, vous avez répondu à Mme Etienne qu'elle confondait les cibles et les contrats. C'est possible, mais je rappelle que nous n'avons pas obtenu les informations sur les contrats, malgré nos demandes appuyées par le président de la commission des finances, pas plus que celles relatives au montant des dédits. Le cabinet de M. le ministre n'a pas, jusqu'à présent, manqué de bonne volonté, et il a fourni la plupart des documents que nous lui avons demandés, mais pas ceux-là.