Nous n'avons pas changé d'avis depuis la première lecture de ce texte. Souvenez-vous qu'en février dernier, je me trouvais à cette même tribune pour défendre – déjà – une motion de rejet préalable, et je veux essayer de vous convaincre de l'erreur que nous sommes en train de commettre. Il faut commencer par dire une chose : dès que nous avons affaire à un texte dans lequel l'exécutif introduit le mot « terrorisme », tout le monde se trouve transi, dans l'incapacité de réfléchir et d'analyser le fond des sujets, parce qu'il s'agit de terrorisme.