Rappelons-nous tout de même qu'au début de l'année 2021, des inquiétudes persistaient en raison de la poursuite de la crise sanitaire, laquelle a en effet eu un impact important sur le budget pour l'année 2021, avec notamment la nécessité de poursuivre le décaissement des crédits d'urgence et de continuer à accompagner les secteurs les plus touchés à travers les mesures suivantes : 28,8 milliards de crédits d'urgence reportés de 2020 à 2021 au cours du premier trimestre ; un décret d'avance pris en mai ; 10 milliards de nouveaux crédits d'urgence versés dans le cadre d'une loi de finances rectificative en juillet.
La fin de l'année 2021 a également été marquée par l'accélération de l'inflation. Les tensions inflationnistes n'ont en effet pas attendu la guerre en Ukraine pour se faire sentir – elles sont apparues dès l'automne dernier, chacun s'en souvient.
Puisqu'il nous fallait agir rapidement pour en limiter immédiatement les effets, nous avons pris les mesures suivantes : gel des tarifs du gaz à leur niveau d'octobre 2021 ; prévision d'un dispositif similaire pour l'électricité ; en décembre, versement d'une indemnité inflation de 100 euros à 38 millions de personnes en décembre et d'un chèque énergie exceptionnel à 5,8 millions de ménages.
Ces mesures nous ont permis de contenir les hausses de prix qui grèvent le portefeuille des Français. Une des conséquences directes de ces mesures est que la France connaît aujourd'hui un taux d'inflation inférieur de deux points à la moyenne européenne. Nous le devons à l'action de notre majorité