Dans un souci de construction œcuménique, j'accepte de retirer mon amendement, le ministre s'étant engagé devant la représentation nationale à revenir plus précisément sur cette question. Nous sommes en effet profondément attachés à l'avenir français des outre-mer. Or, quand je vois ce que nous refusons de faire aujourd'hui dans l'espoir de satisfaire quelques pays – notamment autour du département qui m'est cher, Mayotte –, je crains que nous ne regrettions, à terme, de ne pas avoir agi lorsque nous le pouvions. Je ne souhaite pas que nous léguions des regrets aux générations futures. Nous devons donc commencer à construire dès maintenant.