Nous proposons que la LPM porte sur les années 2026-2032, ce qui vous donne deux ans pour remettre l'ouvrage sur le métier.
Nous voulons rassurer nos collègues sur un point : ils ne se mettront pas en défaut vis-à-vis des armées en permettant que la LPM ne soit pas adoptée cette année puisque, comme je l'ai déjà dit, 3 milliards sont déjà prévus pour l'année prochaine et 3 milliards le sont pour l'année suivante dans la LPM en cours. Il n'y aura pas de risque de cessation de paiement, de péril en la demeure. En revanche, ils se donneront la possibilité de se faire entendre du Gouvernement qui a parfois l'oreille un peu dure. Ils auront la possibilité de participer à une coconstruction peut-être plus ambitieuse.
Répétons-le, les marches budgétaires que l'on retrouve dans l'ancienne et la nouvelle LPM montrent bien que le Gouvernement se livre à une sorte de bonneteau : la marche est la même alors que l'inflation est beaucoup plus importante que lorsque la précédente LPM a été adoptée, ce qui implique une baisse du pouvoir d'achat des armées.
Si la prochaine LPM est reportée de deux ans, nos collègues auront le temps de la réflexion et pourront proposer au Gouvernement de se remettre au travail pour présenter un texte plus abouti.