Nous devrons avoir ce débat – je sais que vous l'avez au sein de la NUPES, puisque les questions liées à l'Otan, à la dissuasion nucléaire et parfois aux exportations d'armes ne sont pas consensuelles entre vos groupes. Cela prouve que ces sujets sont délicats et qu'ils doivent être abordés avec précision ; pour autant, cela ne justifie pas de rejeter le texte.
Pour ma part, j'ai une certitude : il est urgent d'ouvrir ce débat pour nos forces armées, à qui nous demandons beaucoup dans un contexte qui se durcit. Nos échanges sont scrutés par nos alliés et par nos compétiteurs – certains d'entre vous l'ont souligné. Il n'y a donc pas lieu de rejeter le texte ; il est au contraire urgent d'en débattre, de l'enrichir et, le cas échéant, de le voter.