Le commandement intégré de l'Otan de 1966 n'est pas celui d'aujourd'hui – nous avons déjà eu ce débat avec des parlementaires ici présents, et je pourrai y revenir. Quoi qu'il en soit, vous ne pouvez pas faire croire aux Français que la fin de la dissuasion – cette voûte nucléaire qui protège nos intérêts vitaux –, la sortie du commandement intégré de l'Otan et la nationalisation de la BITD aboutiraient à une armée qui coûterait moins de 69 milliards d'euros par an.