Après que vous avez été directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique et solidaire chargée des transports, puis de Christophe Béchu, votre nom circulait déjà pour prendre la tête de l'ART. Mais auriez-vous été nommé que, selon une analyse de l'ART elle-même, vous auriez dû vous déporter dans quatre dossiers sur cinq – une situation intenable qui vous a conduit à renoncer à cette fonction. Quelques mois plus tard, nous vous entendons en tant que candidat à la présidence de la CNDP. Des projets de loi sont annoncés qui demandent une CNDP indépendante et d'une neutralité complète. Au regard de votre parcours récent au sein de plusieurs cabinets ministériels, le groupe Rassemblement national s'interroge très fortement sur votre capacité à garantir des avis impartiaux. Comment, si votre nomination est confirmée, comptez-vous garantir cette indépendance et cette neutralité ?