Le sujet est connu : le rapport du Sénat qui qualifie ces informations de « lacunaires » aurait pu le creuser. Une étude approfondie du gouvernement du Québec sur les conséquences d'incendies de forêt au nord de la province entre 2001 et 2012 a montré que la fumée provenant des incendies de forêt est un mélange complexe de dioxyde de carbone, de vapeur d'eau, de monoxyde de carbone, d'acroléine, de formaldéhyde, d'oxyde d'azote et de divers minéraux. La composition de cette fumée varie selon le type de bois, l'humidité et la température du feu.
Je vous engage également à consulter le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) de 2012. Plus récemment, Atmo, la fédération des associations de surveillance de la qualité de l'air, a mesuré l'incidence des feux de l'été de 2022 en Gironde. L'institution a confirmé le dépassement des seuils d'alerte de particules en suspension dans plusieurs points du département, équivalents à des pics de pollution intenses. Ces fumées sont incontestablement dangereuses : des particules ont été retrouvées à plus de 1 000 kilomètres des foyers d'incendie. Elles favorisent également la concentration d'ozone.
Ce problème sérieux étant connu, il ne paraît pas opportun de faire travailler l'administration. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.