Au Royaume-Uni, nous avons décidé de mettre fin à notre modèle salarié, qui ne représentait que 3 % de nos opérations logistiques dans ce pays, le reste reposant sur des autoentrepreneurs ou des entreprises de logistique spécialisées. En effet, la législation britannique nous permet d'opérer uniquement avec des autoentrepreneurs.
En France, les licenciements étaient liés au coût de l'activité. L'embauche de livreurs salariés entraîne un coût de livraison deux fois plus élevé que le recours au modèle d'autoentrepreneurs. Ce n'est pas pour cette raison que nous ne pouvons pas le faire mais parce que nos concurrents ont choisi de n'utiliser que des autoentrepreneurs pour faire des économies dans leur compte d'exploitation qui leur permettent de financer des opérations marketing ou commerciales qui nous pénalisent. Par conséquent, et contre notre gré, nous avons dû prendre cette difficile décision pour défendre la viabilité économique de notre entreprise. Le PSE a été élaboré durant plusieurs mois en collaboration avec les représentants de l'entreprise. Nous sommes ainsi parvenus à un accord validé par la Direction régionale interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Drieets), qui a concerné 350 personnes.