L'algorithme s'invite dans les pratiques de management. Il faut donc le contrôler et le rendre transparent. C'est une chaîne humaine de décisions, à la tête de laquelle le donneur d'ordres organise les conditions de travail et définit un prix. Des débats ont eu d'ailleurs eu lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat sur l'intelligence artificielle générative.
Je ne pense pas que nous devrions avoir peur du progrès, qui promet des avancées extraordinaires dans de nombreux domaines comme la santé ; mais il nous faut rester sur un terrain d'humanisation de la société. Pour cela, il faut encadrer l'algorithme, en matière de transparence dans l'organisation du travail. L'une de mes propositions de loi visait à accompagner les travailleurs de plateforme des mobilités d'un data scientist pour les aider à comprendre l'algorithme. Il en va de même pour ceux qui dirigent les plateformes : s'ils ne maîtrisent pas l'algorithme, ils peuvent notamment être confrontés à des cas de discrimination à leur insu.