Vous avez décrit le droit extraterritorial américain comme un moyen d'influence ou d'ingérence. Effectivement, entre 2012 et 2017, plusieurs entreprises ont eu à connaître de telles ingérences. D'ailleurs, de mémoire, vous en aviez fait un axe notable de votre programme pour l'élection présidentielle de 2017.
M. Montebourg a déclaré, lors de deux auditions, que l'intelligence économique française, censée alerter les décideurs politiques des tentatives d'ingérence en matière économique ou dans des investissements stratégiques, dysfonctionnait gravement en 2012, à son arrivée à Bercy. Partagez-vous ce constat ? Était-ce pour vous, en tant que Premier ministre, un sujet d'inquiétude ? Si oui, avez-vous tenté d'y remédier ?