Ce n'est pas du tout mon avis. D'ailleurs, je ne suis pas avocat et donc pas protégé par le secret professionnel. Les entreprises dans lesquelles j'ai – ou plutôt aurais – exercé des fonctions ne recoupent aucun intérêt stratégique de la France et n'entrent pas en compétition avec elle.
J'ai dit tout à l'heure que les entreprises, qu'elles soient russes ou américaines – j'ai aussi siégé dans des conseils d'administration américains – s'intéressent bien évidemment à vous parce que vous avez une expérience globale, une vision du monde, une capacité à en comprendre le fonctionnement, une analyse des situations économiques. Tant que la relation entre la France et la Russie était normale, je ne voyais pas d'obstacle à siéger au conseil d'administration d'entreprises russes.