C'est d'abord une question de conscience. Quand on se retrouve dans un pays qui commet l'agression que commet la Russie à l'égard de l'Ukraine, je serai toujours surprise et en désaccord avec le fait qu'on n'ait pas soi-même, tout simplement, un cas de conscience. M. Leroy est-il détenteur de secrets d'État ? Je n'en suis pas convaincue, compte tenu des postes qu'il a occupés dans le passé. Parmi les mesures que je préconise, y compris pour les parlementaires européens, il y a la question de ce qu'on appelle les revolving doors : il ne faudrait pas se mettre à travailler comme lobbyiste pour un pays étranger quand on quitte ses fonctions. Cela me paraîtrait tout simplement sain, quel que soit le pays étranger concerné – c'est peut-être le fait que je suis une ancienne diplomate française qui me le fait penser. J'ai du mal à accepter un tel mélange des genres.
Pouvez-vous répéter vos autres questions car j'ai omis de les prendre en note ?