Une telle culture est en effet très éloignée de la culture française et, en l'occurrence, je me sens très française.
Un groupe politique européen, à la différence d'un parti politique, ne peut pas recevoir de financements de la part d'entreprises privées. J'ai rejoint le groupe politique Renew Europe, dont est membre le parti politique auquel j'appartiens, Horizons, mais celui-ci n'appartient à aucun parti politique européen et n'est donc pas concerné par cette différence culturelle.
Vous avez raison de dire que l'ingérence des lobbies diffère grandement de celle qui relève de puissances étrangères malveillantes, mais elle n'en est pas moins problématique. La combattre suppose d'abord d'accroître la transparence, ce qui est le cas : il faut connaître la provenance d'un financement et son montant. La seconde est souvent souterraine, aujourd'hui illégale s'agissant du financement d'un parti politique français, ce qui n'empêche malheureusement pas qu'elle existe. Si les personnes incarcérées sont condamnées, le Qatargate montrera qu'elles se sont rendues coupables de comportements illégaux, de même que le pays qui aurait réussi à les corrompre. En matière d'entreprises privées, seule la transparence permettra de faire savoir aux électeurs à qui ils s'adressent.
Mais un tel modèle n'est pas celui que je préfère, loin de là.