Lorsque vous étiez ministre des affaires européennes, puis candidate, il y a eu – et je différencie ce point des faits beaucoup plus graves d'ingérence russe ou chinoise – une confrontation entre deux pratiques différentes en matière de financement des campagnes électorales, puisque la France interdit l'intervention de fondations d'entreprises privées alors que cela est autorisé au niveau européen. Vous aviez eu la gentillesse de nous recevoir à l'époque et nous nous étions entretenus de ce sujet qui vous interpellait et vous concernait. Malheureusement, aucune solution n'avait été trouvée, mais non du fait de la France. Nous savons comment fonctionnent les institutions européennes…
Les élections européennes se profilent. Pensez-vous que la situation a changé ou que des risques d'influence d'intérêts privés, par l'intermédiaire de fondations, existent toujours ?