Le 15 janvier 2018, Parcoursup devenait la plateforme nationale d'admission en première année pour les formations du premier cycle de l'enseignement supérieur. Alors qu'elle est en place depuis cinq ans, elle reste opaque. La complexité de son fonctionnement, la hiérarchisation des vœux, les problèmes de connexion et le manque d'équipements sont autant de freins pour les jeunes, notamment dans les territoires ruraux, où la fracture numérique est une réalité.
Comptez-vous doter l'enseignement supérieur des moyens nécessaires pour permettre aux étudiants d'accéder à la transition numérique lors de leur admission et tout au long de leur cursus ?
La plateforme « Mon master », récemment apparue, marque un pas de plus vers la transition numérique. Malheureusement, elle ne fait qu'exacerber les difficultés et limites déjà observées depuis le lancement de Parcoursup. Indépendamment de la charge de travail supplémentaire qu'elle impose aux enseignants, nous pouvons nous interroger sur le respect du RGPD. En effet, elle suppose le téléchargement individuel de dossiers d'étudiants contenant des données personnelles, éventuellement médicales. Si la transition numérique est nécessaire, elle ne doit pas être réalisée à n'importe quel prix. Que comptez-vous faire pour protéger les données des candidats utilisant cette plateforme ?