Il complète le dispositif retenu par l'amendement DN277 et visant à prévenir les manœuvres de contournement de la loi par la création de sociétés fantômes servant indirectement des intérêts étrangers.
La précision apportée par l'amendement DN277 est très utile, mais elle ne doit pas faire obstacle au recrutement de militaires par des entreprises françaises de la base industrielle et technologique de défense (BITD) dont le modèle économique repose sur l'exportation de matériels de guerre vers l'étranger.
Ces entreprises sont déjà soumises à des autorisations délivrées par l'État pour exercer leur activité et pour exporter leurs matériels ou leurs savoir-faire.
L'objet premier de l'article 20 est d'empêcher les départs à l'étranger de nature à remettre en cause les intérêts de la défense nationale. Il ne doit pas avoir pour effet de pénaliser la BITD française.