Les réservistes peuvent actuellement servir cinq jours par an sans l'autorisation de leur employeur. Le projet de loi prévoit d'augmenter ce quota à dix jours : si nous cherchons réellement à développer une économie de guerre, ce nombre nous paraît trop faible et les employeurs pourraient faire le sacrifice de vingt jours. Il s'agit, d'une certaine manière, d'un amendement de cohérence avec les objectifs du Gouvernement.