Nos compatriotes qui vivent à l'étranger constituent pour la réserve un vivier précieux, étant susceptibles de collaborer à diverses activités : assistance aux missions militaires de défense, participation au soutien des forces prépositionnées, rôle de liaison dans les salons d'armement… Or ils font depuis longtemps les frais d'une bizarrerie administrative : ils ne peuvent être engagés directement dans le pays où ils résident. Ils sont obligés d'être affectés fictivement en métropole pour être ensuite envoyés en mission dans leur pays de résidence.
Le projet de loi prévoit une réserve « plus nombreuse et mieux équipée, pleinement intégrée à l'active et polyvalente dans ses missions », avec un objectif ambitieux de doublement de ses effectifs. Dans cette optique, supprimer cette bizarrerie serait une bonne chose.