J'entends votre argument, mais le service des essences des armées est devenu le service des énergies opérationnelles : là encore, le changement n'est pas que sémantique, il y a bien une bascule. Bientôt, la moitié des carburants des avions sera des carburants durables d'aviation (SAF) : là, ce n'est pas le baril de brut qui entre en jeu. Les cours varient et il y a des flottes de véhicules blancs dans les armées qui sont électriques : nous devons dès maintenant anticiper les ruptures technologiques d'avenir, surtout dans une loi qui couvre une période de sept ans. L'adoption de l'amendement serait bénéfique pour nos armées.